Habituellement, les équipes de Carenco, exploitant du Port de Concarneau – Construction et Réparation Navales, ne pouvaient faire entrer les navires dans la cale sèche qu’à marée haute. Grâce au récent changement de la porte de la cale sèche, il est désormais possible de les accueillir également à marée basse ! Cette manœuvre inédite a été réalisée avec succès par Carenco, pour la première fois il y a quelques jours.
Lundi 17 février, le MCMV, un chasseur de mines belges et néerlandais, est entré à marée basse en cale sèche, avec 1,47 mètre d’eau. Pour réaliser cette opération d’envergure, faciliter la manœuvre tout en assurant la sécurité des équipes, Carenco a analysé et pris en compte différents éléments :
- le tirant d’eau réel du navire,
- la mesure des profondeurs marines – la bathymétrie – du port, de la cale et de ses tins,
- le rapprochement du pont du navire à la hauteur de quai
La porte de la cale sèche a été fermée immédiatement après la manœuvre, et la cale vidée.
Cette opération, effectuée quand le niveau d’eau en cale est réduit, permet de réduire le temps nécessaire pour vider la cale, et par conséquent, diminuer la consommation d’énergie !
Cette initiative s’inscrit dans la démarche de certification ISO 14001, obtenue par le Port de Concarneau, Construction et Réparation Navales, en décembre dernier. Ce système optimisé permet aussi de réduire le temps d’arrêt technique des navires.
Une fois que le système de pompage fonctionnera à sa capacité optimale, il suffira d’une demi-journée seulement entre l’arrivée du navire et le vidage complet de la cale sèche. Cette amélioration rend l’utilisation de la cale bien plus flexible et performante qu’auparavant.
L’entrée ou la sortie d’un navire en cale sèche à marée basse est désormais possible, grâce à l’installation de la nouvelle porte de la cale sèche et de sa motorisation prévue à cet effet. Ainsi, Carenco, gestionnaire et exploitant du Port de Concarneau – CRN, un port de la Région Bretagne, est en capacité à réaliser les manœuvres en cale sèche, sans être contraint par les horaires et les coefficients de marée. Un gain de temps et une souplesse du planning, appréciés par les armateurs mais aussi pour les équipes en interne.
