Le Port de Concarneau, construction et réparation navales a eu l’honneur d’accueillir deux navires emblématiques européens ce week-end ! Le Belem, témoin du patrimoine maritime français et l’Oosterschelde, dernier trois-mâts authentique des Pays Bas font escale dans le Port de Concarneau pour le plaisir de tous les habitants et curieux.
Le Belem, l’un des plus anciens grands voiliers naviguant souffle justement sa 126ème bougie le 10 juin. Construit en 1896, c’est bien plus qu’un bateau, c’est un véritable passeur de savoir-faire de la grande marine à voile. Le dernier grand voilier français du XIXe siècle est classé monument historique depuis 1984. Le Belem est la propriété de la Fondation Belem, créée par les Caisses d’Epargne en mars 1980 après le rachat du trois-mâts. Le Belem continue ainsi de naviguer. Navire-école ouvert à tous, il embarque chaque année plus de 1200 navigants d’avril à octobre. Son escale à Concarneau a été l’occasion pour la Fondation Belem d’embarquer à son bord des entreprises et acteurs économiques du territoire. Après une navigation aux Glenan le week-end de la Pentecôte, le navire a quitté Concarneau mardi en direction de Brest.
L’Oosterschelde, fleuron des grands voiliers européens a été construit en 1918 au Pays-Bas. D’abord cargo de fret, puis premier gréement néerlandais autorisé à naviguer sur les mers du monde avec des passagers, il est une référence dans la navigation à voile. Habitué des grandes fêtes maritimes, ce n’est pas la première fois que cette belle goélette néerlandaise fait escale à Concarneau. Après une nuit au port, il a fait route pour une navigation entre les îles anglo-normandes pour ensuite rejoindre son port d’attache, Rotterdam.
Carenco, concessionnaire et exploitant du port a ainsi coordonné les différentes activités et mouvements de navires pour accueillir comme il se doit ces deux unités emblématiques. Ses équipes étaient à la manœuvre pour un accostage en toute sécurité.
« Nous sommes habitués à voir de vieilles coques et le Corentin attaché au port, mais ce n’est pas tous les jours que des trois mâts accostent ici et encore moins deux au même moment, » souligne William, Dockmaster chez Carenco.