Amarré depuis début juin au Port de Concarneau, Construction et Réparation Navales (CRN), le voilier Bernick attire les regards curieux. Ce ketch d’expédition de 12 mètres, né en 1981 d’une construction artisanale, a quitté la Bretagne pour un périple scientifique en Arctique. Une mission ambitieuse, rendue possible par une escale stratégique à Concarneau.
L’association Nerrivik portée par l’exploration et l’engagement
Créée en 2020 à Toulon par cinq amis d’enfance qui partagent une passion pour l’exploration et la préservation de l’environnement, l’association Nerrivik porte une vision engagée de la navigation au service de la science, de la pédagogie et de l’inclusion.
Depuis sa fondation, elle a mené trois expéditions maritimes au long cours, de la Méditerranée aux Antilles, en passant par le Canada, les États-Unis et le Groenland.
Derrière ce nom aux sonorités inuites – Nerrivik étant la déesse de la mer en Alaska – se cache une aventure collective portée par une bande d’amis passionnés. Leur objectif : contribuer à l’étude de la biosphère marine dans les régions les plus reculées du globe, tout en sensibilisant les jeunes générations.
L’équipage actuel du Bernick est composé de cinq membres, chacun avec un rôle bien défini à bord : Thibault, skipper et chef de bord, est également cofondateur de l’association ; Yogan, ingénieur agroalimentaire, assure la coordination scientifique et la logistique des vivres ; Élise, communicante, pilote les actions pédagogiques de la mission ; Azélie est en charge des partenariats et de la communication ; enfin, Cécile, navigatrice, occupe le poste de second de bord. Ensemble, ils incarnent une nouvelle génération de marins-explorateurs, au service de causes environnementales et humaines.
Un port idéal pour se préparer au grand départ
Si l’équipage du Bernick a choisi de faire escale au Port de Concarneau, Construction et Réparation Navales, ce n’est pas un hasard. Cette halte bretonne s’impose comme un point de passage naturel pour les aventuriers des mers : un carrefour idéal entre savoir-faire maritime, esprit d’exploration et accueil de qualité.
L’équipage n’en est pas à son premier passage. Déjà en 2022, ils y avaient fait escale pour remplacer leur moteur avec l’équipe de Meca Diesel, située sur le Port. Cette année encore, ils ont renouvelé l’opération, tout en profitant de l’expertise locale : gréement révisé chez Cornouaille Gréement, équipements nautiques fournis par les accastilleurs environnants, et logistique facilitée par la proximité immédiate des professionnels de la mer.
« On adore l’atmosphère ici, c’est un vrai coup de cœur. Il y a une culture voile et aventure très forte à Concarneau. On s’y sent bien et soutenus. C’est rare. », confie Thibault, skipper du navire et cofondateur de l’association Nerrivik.
Une expédition de 4 mois : science, pédagogie et aventure
Cette 4e et nouvelle expédition, baptisée Mission Asgard, mènera les 5 membres de l’équipage jusqu’au Svalbard, un archipel situé au nord de la Norvège et proche du Pôle Nord. Une région où le réchauffement climatique frappe plus vite qu’ailleurs, et où l’équipage collectera des données essentielles pour la communauté scientifique : prélèvements de plancton, enregistrements acoustiques de cétacés grâce à des hydrophones, détection de microplastiques… Le tout dans le strict respect des protocoles scientifiques fournis par leurs partenaires – CNRS, Ifremer, Station Marine de Concarneau, Astrolab, RT6, Ocean CleanUp, entre autres.
Mais la mission ne s’arrête pas là. Nerrivik, c’est aussi un projet social et éducatif. L’équipage développe un programme pédagogique à destination des enfants, avec carnets de bord imaginaires, visites à bord, vidéos, et lives interactifs. Ils souhaitent à présent ouvrir ce dispositif aux écoles concarnoises, pour que les jeunes Finistériens puissent eux aussi rêver d’aventures polaires.
Le Port de Concarneau – CRN, un port de confiance pour leurs missions au long cours
Cette escale en Bretagne n’est qu’un au revoir : l’équipage prévoit de revenir au Port de Concarneau, Construction et Réparation Navales, début décembre, au terme de leur périple arctique. Ce retour permettra de remettre en main propre les prélèvements à la Station Marine de Concarneau, partenaire scientifique de la mission. Ce sera aussi l’occasion d’éventuels travaux techniques, réalisés auprès de prestataires locaux avec qui le courant est bien passé. L’équipage a particulièrement apprécié l’accueil des équipes de Carenco, exploitant du Port de Concarneau – CRN, un port de la Région Bretagne, et la qualité des services disponibles sur place.
Avec des infrastructures adaptées, un réseau de prestataires experts et un accueil reconnu par les professionnels du maritime, le Port de Concarneau – CRN démontre une nouvelle fois sa capacité à accompagner des projets ambitieux et singuliers. En accueillant le Bernick et son équipage, il illustre pleinement le dynamisme de ses outils et son rôle clé dans la chaîne de valeur des filières nautiques et scientifiques.
